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Addictologie: la définition, les usage, la dépendance et les objectifs
Edited at 2021-04-06 12:59:02Addictologie : Généralités
Défintion : Comportement que l'on peut décrire en dehors de tout à priori théorique. Il vise à produire du plaisir ou bien écarter/atténuer une sensation de malaiseinterne. Il est caractérisé par l'impossibilité de contrôler ce comportement de le poursuivre malgré la connaissance des conséquences néfastes. C'est un comportement pathologique de consommation de substances psychoactives (alcool, tabac, drogues, médicaments...)
Addiction comportementales validés : Jeu pathologiques, argent, jeux de rôles sur internet
Addiction comportementales en discussion : Achats compulsifs, sexe compulsif, sport compulsif, travail, TCA
Lorsqu'il y a dépendance, le comportement est identique pour toutes addiction. Il existe un phénomène d'envie intense nommée craving. Il existe une polyconsommation de comportement additifs (ex : alcool + tabac). ATTENTION : TOUTES CONSOMMATION N'EST PAS ADDICTION.
Les effets cérébraux sont les mêmes quelques soit la substances car les voies de neurotransmissions sont communes
L'usage à faible risque : La non-consommation où le risques est quasiment nul.
Même si petite consommation => toujours un risque
Si la fréquence de consommation est mineure comparée aux avantages ou au poids culturel = consommation à faible risque, on accepte le risque par rapport à ses avantages
Exemple : L'alcool en France et son poids culturel -> impossibilité de l'interdire car a un impact financier
L'usage à risque : expose au risque de dommages, mais il n'y en à pas toujours (ex : tabagisme)
Risques liés à l'usage aigu
alcool + conduite à 0,5 g/L (=accident mortel x3)
prise de cocaïne => possible infarctus
Risques liés à certaines situations
femmes enceintes : alcool
Risques statiques sur le long terme
alcool / cirrhose
tabac / cancer
C'est une notion fondamentale de la prévention : risque de passer à l'usage nocif, voir la dépendance si on consomme une substance.
L'usage nocif : Le risque est devenu réalité. La consommation entraîne dommage/souffrance (mentale ou physique)
L'usage nocif n'atteint pas le stade de dépendance. La personne n'est pas réellement consciente entre dommage&consommation
Exemple de l'alcool : entraîne trouble dépressif mais on s'en rend pas compte car quand on boit on se sent mieux. On pense donc que l'on boit parce qu'on est dépressifs alors que l'on est dépressif parce que l'on boit
La dépendance comporte plusieurs critères : 1) la perte de contrôle, 2) la centration autour du produit, 3) l'état affectif négatif associé au manque
La dépendance psychique : reconnue par le craving
Le sujet consomme plus longtemps que prévu
Le sujet fait des efforts répétés infructueux pour diminuer/contrôler sa consommation
Le sujet continue malgré les conséquences négatives et/ou sociales
Le sujet passe beaucoup de temps à se procurer, à consommer & ses autres activités s'amenuisent
La dépendance physique : reconnue par la tolérance* et le syndrome de sevrage*
Tolérance : diminution des effets du produits et donc augmentation des doses
Syndrome de sevrage : apparation de signes physique quand le produit quitte l'organisme, donc sentiment d'obligation de re-consommer
La dépendance physique n'est pas obligatoire : elle dépend du produit ET du sujet
Les objectifs
L'usage à risque est la prévention primaire pour éviter l'apparition de l'usage à risque ou nocif
L'usage nocif pose la question de son dépistage. Cela peut être un conseil pour revenir à une consommation sans risque
La dépendance est beaucoup plus grave. Il y a une réelle perte de contrôle. Les rechutes sont fréquentes, c'est une pathologie compliquée. Cependant, tous consommateurs n'est pas dépendant mais il y a un risque non négligeable de le devenir.