MindMap Gallery Drafting of laws
This clear mind map for the drafting of laws primarily introduces core contents such as the stages of law drafting, stage meetings, and bills submitted by the Senate, with each part further detailed through several levels. As a visual thinking tool, it focuses on the central idea or problem, displayed through a radial structure, consisting of topics, branches, and keywords, intended to emulate the neural network structure of the human brain. This method of visualization helps to reinforce memory, optimize information organization, and stimulate innovative thinking.
Edited at 2022-01-05 19:33:44ÉLABORATION DE LA LOI
Élaboration de la loi
PHASE PRÉ-PARLEMENTAIRE
Le droit d'initiative
La proposition de loi
L'initiative émane d'un ou de plusieurs parlementaires
Le projet de loi
L'initiative émane du Gouvernement (Roi)
90%
Les étapes spécifiques de l'avant-projet de loi
Délibération au Conseil des ministres
Sub Topic
Sub Topic
But de Réaliser un accord politique par consensus du Gouvernement
L'avis du Conseil d'État
Section Législation.
Plan juridique
Contrôle: - Conformité au niveau Constitutionnelle et aux normes Internationales. - Respect des règles de la répartition des compétences. - Conformité à d'autres dispositions législatives.
Plan formel
Contrôle la conformité des deux versions linguistiques du texte + suggère des aménagement terminologiques et grammaticales pour améliorer la visibilité.
Cas d'urgence
Examine seulement la conformité aux règles de la répartition de compétences et si le texte relève de la compétence de Chambre des représentants, du Bicaméralisme aménagé ou du Bicaméralisme intégrale.
Comité de concertation est saisie si violation des règles de la répartition de compétences.
2ème Délibération au conseil des ministres
- Le désormais projet de loi est déposé à la Chambre sous la forme d'un arrêté royal.- 2 documents joints : l'Avis du conseil d'état et un exposé des motifs dans lequel le gouvernement expose la portée et les objectifs des dispositions qu'il soumet au débat parlementaire.
Contresigné par les ministres + signé par le Roi
PHASE PARLEMENTAIRE
Préliminaires propres aux propositions de lois
Les propositions de loi ne sont jamais votées et discutées au Parlement (pas prioritaires aux projets) => Sauf si Gouvernement est démissionnaire => perte de confiance du parlement => Action réduite à la gestion des affaires courantes et urgentes => Les textes sont directement présentés par des parlementaires sous forme de propositions de lois.
Si 1/3 des membres ou moitié des membres d'un groupe linguistique le demandent => Avis conseil d'État (Ne s'impose pas d'office)
Examen des projets & propositions de loi à la Chambre des représentants
Renvoi en commission
Déroulement: 1. Débat public et vote article par article. 2. Sollicitation d'experts pour éclairer le domaine du texte (Avocats, Médecins...) 3. Les parlementaires et ministres peuvent déposer à tout moment un amendement. 4. Un rapport des débats est rédigé par le Rapporteur => Accessible à tous et fait partie des documents parlementaires => Source précieuse pour l'interprétation du texte si la loi est adopté.
Chaque assemblée est divisée en plusieurs commissions spéciales (Commission de la Justice, de la Défense nationale,etc.) => Les ministres ou leurs délégués concernés par la matière du texte participent généralement aux discussions.
Le débat en séance plénière
Déroulement: 1. Le rapporteur commente publiquement son rapport. 2. Ensuite même déroulement que la commission (1 - 3)
Procédure de sonnette d'alarme
Procédure exceptionnelle: Garantie constitutionnelle au profit des minorités linguistiques = Francophone.
Déroulement: 1. Motion motivée et signée introduite après le rapport et avant le vote final => Peut porter sur n'importe quel projet/proposition sauf lois spéciales et le budget => Effet de la motion : suspension temporaire des travaux parlementaires. 2. Proposition/Projet est déférée au Conseil des ministres qui rend un avis motivé ou propose un texte amendé dans un délai de 30 jours.
Quorum et vote
1. Quorum de présence : La moitié des membres des Chambres doit être présent pour délibérer. 2. Vote adopté s'il recueille la majorité du suffrage (Abstentions pas prisent en compte) => Égalité = rejet du texte.
Vote par assis et levé
Vote par appel nominal (requis)
Boutons rouge,vert,blanc (abstention)
Le bicaméralisme aménagé
Compétence exclusive
La Chambre des représentants est exclusivement compétente dans toutes les matières sauf si la Constitution impose/permet l'intervention du Sénat. En général, l'adoption du texte par la Chambre clôture la phase parlementaire.
• Vote des lois dans toutes les matières où la Constitution ne prévoit pas l’intervention du Sénat. • Contrôle du gouvernement et responsabilité des ministres. • Examen et vote du budget et des comptes (vote important car par lequel la Chambre autorise les relevés des impôts et les dépenses) • Naturalisations. • Contingent de l’armée (vote du nombre de soldats).
Bicaméralisme strict
Dans des cas exceptionnelles, le Sénat est compétent à l'égal de la Chambre. => Lois spéciales, Déclaration de révision de la Constitution, Révision de la Constitution, des matières qui conformément à la Constitution doivent être réglées par les deux assemblées (monarchie), de certains cas très limités de loisordinaires bien déterminées qui revêtent un caractère institutionnel.
Le texte adopté à la Chambre des représentants doit être transmis au Sénat où il subira le même parcours que précédemment: renvoi en commission, débat en séance plénière, vote. Les deux assemblées doivent voter exactement le même texte.
Bicaméralisme optionnel
Pour certaines matières strictement énumérées dans la Constitution, leSénat dispose d’un droit d’évocation => Lois prises en exécution des lois spéciales et lois relatives au Conseil d’État et aux juridictions administratives fédérales.
Sénat dispose de 15 jours pour évoquer un projet de loi (à la demande d’au moins 1/3 des sénateurs de chaque groupe linguistique) - Si ce délai s’écoule => la phase parlementaire se termine et le texte est soumis au Roi. - S'il y'a évocation => 30 jours pour décider l'amendement d'un projet.
Les propositions de lois déposées par des Sénateurs
Dans les matières du bicaméralisme strict, le Sénat peut proposer des lois => Même déroulement que celui de la Chambre.
Les lois spéciales
Lois qui aménagent les relations entre les différentes communautés au seinde l’ordre juridique belge. Les matières réglées par les lois spéciales sont déterminées par la Constitution => Soumisent au Bicaméralisme strict.
=> 2/3 des suffrages de chaque chambre et la majorité absolue des voix au sein de chaque groupe linguistique dans chaque chambre est requis.
PHASE POST-PARLEMENTAIRE
La sanction
Acte par lequel le Roi marque son accord avec la volonté exprimée par le parlement fédéral. Formulation en français de la sanction, par laquelle commence toute loi fédérale : « Philippe, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. LesChambres ont adopté et Nous sanctionnons ce qui suit ». Le refus de sanctionner un texte adopté par le parlement confère au Roi le pouvoir de bloquer leprocessus législatif. Plus théorique que réel sur le plan institutionnel, il ne se conçoit qu’avec l’accord d’un ministre qui est lui-même responsable devant le parlement.
La promulgation
Acte par lequel le Roi atteste que la loi a été régulièrement votéeselon la procédure prévue à cet effet. La promulgation rend la loi exécutoire, c.-à-d. que, en promulguant la loi, le Roi ordonne à toute autorité publique de veiller à son application. En pratique, la promulgation intervient au même moment que la sanction, par la signature du Roi.
La publication et l'entrée en vigueur
Les lois sont publiées en néerlandais et en français. Une traduction allemande est prévu. La publication au journal officiel, le Moniteur belge, est ordonnée par le Roi. Elle permet à tous de prendre connaissance de la loi nouvelle. Cette publication est fondamentale dans la mesure où elle conditionne l’entrée en vigueur de la loi qui la rend opposable aux citoyens. La loi entre en vigueur dix jours après sa publication. Il se peut cependant que la loi elle-même détermine un autre délai. Elle ne produit pas d'effet rétroactif.
La formule relative à la promulgation et à la publication se situe à la fin du texte de la loi, avant la signature du Roi et du contreseing ministériel. Elle est libellée en français comme suit : « Promulguons la présente loi, ordonnons qu’elle soit revêtue du sceau de l’État et publiée au Moniteur belge »
En droit pénal, la norme juridique ne peut jamais être appliquée rétroactivement sauf si la loi nouvelle est plus favorable à la personne poursuivie => Principe de la légalité des délits et des peines.
Révision de la constitution
Déclaration de révision
La procédure de révision de la Constitution est initiée par une triple déclaration des branches du pouvoir législatif. Le Roi, la Chambre et le Sénat établissent des listes identiques des dispositions constitutionnelles soumises à révision ou précisent l’endroit où de nouvelles dispositions devraient être insérées. Par contre, personne ne dispose à ce stade du moindre pouvoir de fixer le sens dans lequel la révision pourra intervenir. Ces déclarations sont publiées au Moniteur belge.
Dissolution des chambres et élections
Suite à cette publication, la Chambre des représentants et le Sénat sont dissous de plein droit. La raison de cette procédure (ratio legis) est d’éviter que les parlementaires ne s’engagent à la légère dans une révision de la Constitution et de consulter les citoyens en les appelant aux urnes. Dans les 40 jours de la dissolution des chambres, le Roi organise les élections législatives. Les chambres nouvellement élues sont convoquées dans les 3 mois de la dissolution.
Révision proprement dite
Les nouvelles chambres sont dites « constituantes » car elles ont le pouvoir, mais non l’obligation de voter la révision des articles de la Constitution repris dans la liste.La révision suit une procédure proche de celle de l’élaboration de la loi soumise au bicaméralisme strict => L’initiative de présenter une proposition de révision appartient au gouvernement et aux parlementaires. La proposition ne doit pas être soumise au Conseil d’État. Le quorum est fixé à 2/3 des membres de chaque assemblée et le vote doit recueillir dans chaque chambre la majorité qualifiée des 2/3 des membres présents. La révision de la Constitution doit être sanctionnée et promulguée par le Roi et n’entre en vigueur qu’après sa publication au Moniteur belge.
Arrêtés royaux
Procédure d'adoption
Déroulement: Les arrêtés royaux sont préparés sous la responsabilité du ministre en charge de la matière traitée. Ils sont élaborés au sein de l’administration, du cabinet ou à l’aide de conseils extérieurs, à la manière des avant-projets de loi. Les arrêtés royaux importants, ou politiquement significatifs, sont ensuite délibérés en Conseil des ministres. Sauf cas d’urgence motivés, les projets d’arrêtés sont soumis à l’avis de la section de législation du Conseil d’État. Cet avis ne lie pas le gouvernement. => Avis publié en même temps que l’arrêté royal au Moniteur belge.
1. L’arrêté royal est : - contresigné par le ministre compétent et signé par le Roi. - rédigé en FR&NL, sauf s’il concerne q'une région unilingue du pays. - publié au Moniteur belge le mois de son adoption. => Il devient obligatoire 10 jours après sa publication,sauf disposition contraire.2. Les arrêtés royaux importants sont accompagnés en préambule considérants. Lorsque ces considérations liminaires sont très développées => Le rapport au Roi => constitue l’équivalent de l’exposé des motifs en matière législative. Le rapport au Roi ne fait pas partie intégrante de l’arrêté royal et il ne fait pas autorité. Ilest cependant publié avec l’arrêté royal au Moniteur belge.
Pouvoirs de l’exécutif fédéral:• Le Roi, chef de l’État. • « Le pouvoir législatif fédéral s’exerce collectivement par le Roi, la Chambre des représentants et le Sénat » • « Au Roi appartient le pouvoir exécutif fédéral tel qu’il est réglé par la Constitution » • « Le Roi fait les règlements et arrêtés nécessaires pour l’exécution des lois, sans pouvoir jamais ni suspendre les lois elles-mêmes, ni dispenser de leur exécution » • « Le Roi n’a d’autres pouvoirs que ceux que lui attribuent formellement la Constitution et les lois particulières portées en vertu de la Constitution même » • Le Roi dirige l’administration fédérale (les SPF)) et les fonctionnaires • Le Roi exerce le pouvoir de police au niveau fédéral • Le Roi commande les armées • Le Roi négocie et signe les traités (mais le Parlement doit donner son assentiment) • Le Roi nomme les magistrats • Le Roi peut gracier les condamnés
Catégories d'arrêtés royaux
Les arrêtés et règlements de l’exécutif : • Le Gouvernement édicte des règles de droit dans l’exercice de sa mission, sans pouvoir ne violer ni suspendre la Constitution, ni la loi, ni outrepasser les pouvoirs qui lui sont conférés : • Arrêtés royaux d’exécution des lois. • Pouvoirs propres : - Règlements de police - Règlement du statut des fonctionnaires • Pouvoirs étendus par une délégation : - Arrêtés de pouvoirs spéciaux (Lois de pouvoirs spéciaux – habilitation – arrêtés de pouvoirs spéciaux limités dans le temps) - Arrêtés de pouvoirs extraordinaires • Situations d’exceptions (= guerres mondiales) : les arrêtés-lois
Arrêtés royaux d'exécution des lois
Les arrêtés royaux d’exécution édictent des règles complémentaires aux règles légales afin d’en préciser la portée, les détails ou les modalités de mise en œuvre. L’arrêté d’exécution est subordonné à la loi => Peut pas la suspendre, ni contrecarrer/violer ses dispositions.
Grande majorité des arrêtés royaux = arrêtés d’exécution des lois.Il arrive que le législateur habilite le gouvernement à prendre des arrêtés qui dépassent la simple exécution des lois => Lois-cadres: définissent les grands principes d’une législation, fixent le « cadre légal », tout en délégant au Roi le soin d’en formuler les règles précises.La Constitution limite les pouvoirs du gouvernement en précisant que « Le Roi n'a d'autres pouvoirs que ceux que lui attribuent formellement la Constitution et les lois particulières portées en vertu de la Constitution même ».
On en a déduit que des lois particulières peuvent attribuer des pouvoirs supplémentaires au Roi. Sur cette base ont également été validées les lois qui accordent au Roi des pouvoirs spéciaux ou extraordinaires.
Arrêtés royaux pris en vertu du pouvoir réglementaire propre au Roi
Le pouvoir exécutif a le pouvoir d’édicter des règlements dans les domaines quirelèvent de ses compétences d’attribution. Ainsi, il est admis que le Roi, en tant que chef de l’administration, règle le statut des agents de l’État. De même, le Roi peut prendre des arrêtés de police pour l’exécution de sa mission de maintien de l’ordre et de la sécurité publique.
Arrêtés de pouvoirs spéciaux
Consistent à confier au pouvoir exécutif des prérogatives qui sont en principe de la compétence du pouvoir législatif => la Chambre des représentants confère au Roi (Gouvernement fédéral) le pouvoir d'abroger, de compléter, de modifier et de remplacer la législation existante en vue d'atteindre un certain nombre d'objectifs déterminés. (ex: en cas de périodes de crises économiques et sanitaires)
Ils font l'objet d'une délibération en Conseil des ministres et doivent être soumis à l'avis de la section de législation du Conseil d'État.
Arrêtés royaux de pouvoirs extraordinaires
À l’issue des deux guerres mondiales, pendant les périodes de reconstruction, le législateur a accordé au Roi des pouvoirs extraordinaires. Le fondement de cette habilitation est identique à celui des pouvoirs spéciaux. L’habilitation législative est donnée en termes moins précis et beaucoup plus larges que les pouvoirs spéciaux. Comme ces derniers, les arrêtés de pouvoirs extraordinaires peuvent modifier, abroger ou remplacer les lois. Ils sont des actes du pouvoir exécutif soumis au même contrôle que les autres arrêtés royaux.
Arrêtés-lois
Les arrêtés-lois sont des actes du pouvoir législatif pris par le Roi ou le gouvernement dans des circonstances extraordinaires pendant les deux guerres mondiales. Ils ont la même valeur et la même portée qu’une loi ordinaire.
Durant le conflit de 1914-1918, la plus grande partie du territoire belge était occupée par l’ennemi et le parlement ne fonctionnait plus. Le Roi Albert Ier prit, avec le contreseing de son gouvernement, des mesures de nature et de portée législatives. Au lendemain de la guerre, la validité de ces actes fut contestée devant les juridictions par certains justiciables à qui on prétendait les opposer. Ce point de droit fut porté devant la Cour de cassation qui décida que : « En temps de guerre, lorsque le territoire est occupé, le Roi peut, dans l’impossibilité de réunir les Chambres, prendre seul les mesures législatives que commande l’intérêt du pays » En 1940, le pays fut cette fois totalement envahi et le gouvernement se réfugia à Londres. Le Roi Léopold III refusa toutefois de le suivre et demeura sous la botte de l’occupant nazi. Les ministres réunis à Londres constatèrent que le Roi, devenu prisonnier de l’ennemi, se trouvait dans l’impossibilité de régner en application de la Constitution. Les ministres réunis en Conseil exercèrent seuls le pouvoir exécutif à Londres dans l’attente de la désignation d’un régent, qui intervint après la libération du territoire. Le Conseil des ministres légiféra également seul sous la forme d’arrêtés-lois. A nouveau, la Cour de cassation valida le procédé : « Le même pouvoir est reconnu aux ministres réunis en Conseil dans les mêmes circonstances, le Roi se trouvant dans l’impossibilité de régner »
Le principe de la continuité de l’État et du service public qui l’emporte sur les règles de procédure, même constitutionnelles, et contraint, au moins temporairement, à les adapter.
Règles établies par le pouvoir législatif fédéral => « lois ». Règles établies par le pouvoir exécutif fédéral => « arrêtés royaux » ou parfois « règlements ».